Le Tai Chi Chuan : un art martial populaire
Chacun semble connaître le Tai Chi Chuan et y associe une représentation. Des mouvements lents, harmonieux, pratiqués seul ou en groupe, la plupart du temps dans un parc par un beau matin de printemps, dans des vêtements souples et soyeux… En fait, c’est une image stéréotypée de la pratique.
Plusieurs styles de Tai Chi Chuan existent. Ils proviennent de différentes familles chinoises et portent leurs noms : le style Chen, le style Yang, le style Wu, le style Sun. Les écoles Yang Tse enseignent le style Yang.
Le Tai Chi Chuan est un art martial. Son apprentissage commence par la lenteur pour intégrer les principes corporels qui le régissent et les gestes martiaux qui composent les enchaînements (coups de poings, blocages, esquives, coups de pieds, coups d’épaules…). Plus tard, des enchainements avec armes (sabre, épée, bâton) viennent enrichir la pratique. Toutes ces pratiques sont dynamiques et rapides, comme l’exige la réalité martiale.
Que signifie Tai Chi Chuan (ou Taiji Quan) ?
Souvent le Tai Chi Chuan est traduit par boxe du faîte suprême. Nous préférons boxe du taiji. Un abus de langage porte à croire que parler de taiji signifie forcément taiji quan.
Le taiji est un principe qui établit une relation dynamique et unificatrice du Yin et du Yang : deux polarités opposées, complémentaires et alternatives.
Le taiji quan est l’art martial qui tire ses mouvements des principes du taiji. Le Yin et le Yang sont exprimés corporellement dans chacune de ses postures.