La puissance des pratiquants d’externe ne prend pas son origine à l’intérieur et est par nature maladroite. Ainsi, nous la voyons commencer et finir, se poursuivre et se rompre. La puissance du mouvement qui précède est épuisée avant que celle du mouvement suivant naisse. A ce niveau, on est aisément battu par n’importe qui. Dans le tai chi chuan, nous utilisons l’esprit et non la force. Du début à la fin, il n’y a aucune rupture. Tout est plein, continu, rond et sans fin. C’est ce que les classiques du tai chi chuan nomment par comme le flot sans fin d’un grand fleuve ou mouvoir l’énergie comme dérouler le fil de soie d’un cocon. Tout cela exprime l’idée d’unité en un seul chi.